Comme je n’avais jamais écrit de pièce de théâtre auparavant, j’ai demandé et obtenu, après l’avoir écrite, les avis de plusieurs personnalités.
Jean Marais avait beaucoup aimé le texte, et m’avait fortement encouragée à monter cette pièce.
Je l’avais proposée à l’intention de Madeleine Renaud au Théâtre du Rond Point où Mano avait obtenu l’approbation de la programmatrice de l’époque, mais Madeleine Renaud ne pouvait plus apprendre de nouveaux textes, et ne jouait plus que le répertoire qu’elle maîtrisait.
Jeanne Moreau, elle, m’avait dit aimer le texte, mais ne pas être prête à jouer une telle pièce.
Enfin Odette Laure avait eu un coup de foudre pour cette pièce et le personnage principal qu’elle souhaitait absolument interpréter. Mais son destin ne lui en a pas laissé le temps. Et on a retrouvé Mano dans la liste de ses archives publiées sur Internet, après son décès.
Si je n’ai pas suivi jusqu’à ce jour le conseil de Jean Marais, c’est que j’ai tant créé, écrit, et peint, que je n’en ai pas vraiment eu le temps.
Et il est sans doute temps de m’y mettre, et je commence par sa publication.
Sur le fil du temps, les perles de la créativité sont enfilées pour satiner de leur Orient chatoyant, ce que tout art peut aborder quand l’humanité y est prête.
C’est ce que j’espère afin que Mano puisse passer de l’écrit à la scène, car sa vision est importante pour nous tous, et chacun.
LC
19/04/2015
