Dans la pratique psychiatrique et psychanalytique actuelle, la référence au groupe des états limites est de plus en plus fréquente. Pourtant l’utilisation d’un tel terme recèle de nombreuses ambiguïtés historiques, sémiologiques, nosographiques, psychopathologiques. En reprenant ces ambiguïtés, ce volume tente de mieux cerner les grands axes sémiologiques et structurels autour desquels les états limites s’organisent, en particulier les rapports entre états limites et pathologie narcissique. Sur le plan thérapeutique, le patient limite place chaque thérapeute à la limite de ses fonctions, aussi les rapports entre la pratique psychiatrique et la pratique analytique sont l’objet d’une attention particulière.