Drôle, incisif et décalé, PRESQUE VRAI jette un œil dans le rétroviseur et revient avec candeur sur l’histoire - presque vraie - d’un trentenaire parti sur Londres voir si l’herbe y était plus verte. « J’avais pas de grandes idées, je voulais pas changer de vie ou prendre un nouveau départ, je voulais juste tenter le truc. Londres ou ailleurs, c’est pas ce qui importe. Ce qui compte c’est les gens qu’on rencontre. J’ai pas été déçu. Jusqu’à ce que ça parte en couille. » Dans la tradition des romans de gare, PRESQUE VRAI est une auto-fiction sans prétention qui se dévore, et laisse, derrière les sourires, quelques cicatrices.