Élisabeth Leseur (1866 – 1914) décède d’une longue maladie quelques semaines avant le début de la 1ère guerre mondiale. Son mari, athée, avait bien essayé de lui faire abandonner sa pratique religieuse ; l’attitude de sa femme face à la souffrance d’autrui, face à la maladie, dont la sienne, son désir de réconforter ses amis, sa paix, sa sérénité, avaient déjà ébranlé les convictions de cet avocat. La découverte du journal de son épouse après sa mort et son testament spirituel l’ont conduit à se convertir et à embrasser définitivement la foi de sa femme défunte.
Il consacrera désormais une partie de sa vie à faire connaître ses différents écrits.
Il nous a semblé que le journal, les pensées de chaque jour, le cahier de résolutions pouvaient être utiles à tous ceux qui, comme Élisabeth, sont mariés, vivent « dans le monde » et passent par des épreuves qui ne sont pas toujours faciles à porter. Elisabeth les a vécues, et elle a consigné sa foi, son espérance, sa douleur dans ces petits livres. On reste ébahis par la vibration apostolique de cette femme et son zèle pour les âmes.