Socrate rend visite à Calliclès, chez qui réside le sophiste Gorgias. Il engage alors une vive discussion sur l’activité de Gorgias : la rhétorique. Selon Socrate, la rhétorique n’est pas un art, mais une « contrefaçon », qui cherche à gagner l’âme de l’auditeur sans l’instruire ni la corriger : elle fait croire et non savoir. À la fausse puissance rhétorique, Socrate oppose la véritable puissance philosophique, qui seule s’engage dans la poursuite de la vérité et permet à chacun de réaliser sa nature – de vivre bien.